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La Gacilly, d’une superficie de 16, 48 km2, est une commune rurale du département français du Morbihan (56) en région Bretagne. Elle se situe à vol d’oiseau à 13,0 kilomètres de Redon, 74, 6 kilomètres de Nantes, 50, 6 kilomètres de Rennes et à 48, 8 kilomètres de Vannes. La Gacilly compte environ 3 979 habitants avec une densité de 105 hab/km2. Les habitants de cette commune sont appelés les Gaciliens.
Cette nouvelle commune a été créée en 2017 avec le statut administratif de commune nouvelle. Cette création résulte de la fusion de trois anciennes communes du Morbihan ayant le statut de commune déléguée : La Gacilly, Glénac et La Chapelle-Gaceline. D’ailleurs, elle doit son nom à l’une de ces anciennes communes.
Dans le livre « Le château et La Commune » de Ducrest de Villeneuve en 1842, l’auteur mentionne que le premier nom de La Gacilly est Arcilla. Elle prend par la suite le nom de Garcillé. De 878 à 1727, La Gacilly connaît environ cinq dénominations. En 878, elle porte le nom de GATCYLY qui fait référence à « l’Hospitalis de La GATCYLY ». Ce nom a été trouvé dans le Cartulaire de Redon. Il prend ensuite le nom de LAGACILLE en 1317, tiré du nom « villa de Lagacille ». 35 ans plus tard, le nom subit une légère modification au niveau de l’orthographe. LAGACILLE devient LAGACILLI qui est un mot trouvé dans un acte de 1352.
En 1401, le mot « LA GACILLY » apparait pour sa première fois dans un minu de Marie de Rieux. L’année 1465, LA GACILLY se transforme en LA GASCILLY, une nouvelle orthographe inclue dans un minu de la duchesse Françoise d’Amboise. Ce mot fait référence au « château de la Gascilly ». En 1476, la commune prend le nom de LA GACILLÉ avant de reprendre le mot « LA GACILLY » en 1526. Son nom ne change plus depuis cette année après l’aveu rendu au roi par Anne de Rohan, celui du 13 septembre 1639 ainsi que l’aveu 18 janvier 1727.
Quand on parle de l’histoire de la ville de La Gacilly, on ne peut pas s’empêcher de parler de celle de la terre. La première apparition de l’homme sur la terre remonte au début de l’ère quaternaire ou de la Préhistoire. À environ 12 000 ans avant J.C, on a découvert les premières traces des humains en Bretagne. Elles ont montré que les premiers habitants étaient des Celtes.
Après 7 000 de cela fut l’arrivée d’une deuxième vague de Celtes. Il s’agit des Celtes Kilmris qui viennent de Crimée et qui s’installent sur la région. Ils y trouvent des anciens citoyens d’origine celtique, mais à l’état sédentaire. Ces derniers laissent leurs traces dans les environs de La Gacilly. L’une d’elles fut l’atelier de taille de pierres de Saint-Congard. Cette époque est marquée par la première apparition des premiers habitants de La Gacilly.
Dans son livre, Ducrest de Villeneuve indique que Virdumar fut le premier chef gallo-kimri près de La Gacilly. Les Celtes originaires de Crimée se mélangent alors avec les Celtes-Galls et deviennent les Gallis qui deviennent par la suite les Gaulois. En même temps, Les Celtes-Kilmris se mélangent à d’autres peuples tels que les Germains et les Romains dans le reste de la Gaule.
Au néolithique, 3 000 ans avant J.C, des preuves irréfutables montre que La Gacilly était déjà habitée. Parmi ces preuves, il y a le menhir de la Roche-Piquée, l’allée couverte de Sigré, le dolmen des Tablettes de Cournon et les haches polies de silex découvertes sur la Lande de Sigré et sur la butte de la Glouzie.
En 56 avant J.C, Jules César passe à Rieux après avoir envahi l’Armorique et attaqué Vannes. Afin de repérer les points importants, ce dernier envoie certains éléments visiter les rives de l’Aff. Le but étant de les prendre en possession telle que la Bergerie à La Gacilly. À cette époque, une construction militaire a été indispensable tout comme l’occupation de tous les points culminants et l’élaboration du réseau des voies romaines. Elles constituèrent un moyen efficace pour profiter de l’exportation et de l’importation des marchandises. Ce qui a favorisé le développement économique de la région et de La Gacilly.
Les villages Gaciliens portent des noms caractéristiques du pays Gallo. La plupart des noms ont un suffixe « ière », « erie », « ais », ou encore « aie ». Ils ont parfois un nom propre d’homme ou d’un nom commun indiquant une profession comme radical. C’est le cas pour la Maçonnerie, la Bergerie, la Renaudière, la Gaudinais et Morrissais. Les suffixes de ces noms indiquent également les caractéristiques de leurs emplacements. Par exemple, les villages dont les noms se terminent par « ière » se situent sur des hauteurs et pour ceux qui se terminent par « ais » ou « aie » se placent souvent dans les vallées ou les plaines.
Les villages dont les noms se terminent par « ière », « ais » ou « aie » se trouvent sur la ligne occidentale et la ligne de démarcation de la langue bretonne au XIIe siècle qui forme le même tracé. Ce qui constitue la preuve d’une sorte d’osmose linguistique donnant des noms de villages hybrides. Par conséquent, certains noms de lieux se composent d’un préfixe TRE ou KER. Pourtant, s’il est rare de rencontrer ces noms c’est parce que ces préfixes ont été traduits. Par exemple, on traduit KER par VILLE. Contrairement à ces derniers, la deuxième partie de ces noms n’a pas été traduite. Il est permis de penser qu’il a été impossible de traduire le nom de famille. C’est le cas de la Villio qui provient du nom Ville-Helio. Autrefois, au Xème siècle, elle s’appelait Kerhelio et c’est en 1465 que cette dernière devient la Ville Lio.
Enfin, il y a des villages ou lieux qui doivent leur nom à des noms morbihannais ayant des suffixes « o » ou « eau ». Même si on prononce Pont-Quéau, ce nom s’écrit Pont-Queau, car autrefois, les e ne prenaient pas d’accent, mais se prononçaient malgré tout é. Il est donc permis de penser que Landerneau, Concarneau et Conléau ont pour origine les noms en breton Landerné, Concarné et Conlé. Comme le é devient e, la transcription de ces noms est devenue facile. Les suffixes des noms sont donc éo, eo, eau ou encore o. C’est le cas des villages comme Conléau qui devint Conlo, Colpéau devint Colpeau puis Colpo.
Le premier document à mentionner le marché de La Gacilly est un aveu daté de 1465 qui dit « une halle ou cohue située au milieu de la dites ville où il y a marché tous les sabmedys ». Le document royal stipule que : « le seigneur devra construire une halle, que tous les marchands, étals, boutiques et échoppes seraient admis à aller, venir, séjourner et échanger toutes sortes de marchandises licites et permises ; que ce mardi serait remis au lendemain, s’il tombait un jour de fête solennelle ». Toujours en 1739, exigeant que les trois tribunaux de sa juridiction soient convoqués et transférés au village de La Gacilly, le parlementaire demanda également que l’ancien marché de Ruffiac soit enlevé et transféré à la Gacilly acquise.
Le premier document faisant référence aux foires de La Gacilly date de 1320. Il y est écrit : les agriculteurs de Sixt-sur-Aff, Cournon, Bains-sur-Oust et Redon ont très bien participé aux foires « Saint Sylvestre, Saint Bartélemy et Saint Martin d’hyvert ». Apparemment, la foire de La Gacilly a eu lieu le 12 novembre et pourtant elle s’appelait « Saint Martin d’Yver ». Dans un aveu de 1645, si quatre foires étaient encore présentes, les dates étaient changées ; voici le texte de cette confession : « Avec quatre foires par an, à savoir : une le jour de la Saint-Martin à Yver, le samedi après Quasimodo, le premier jour de mai, et le mardi après la mi-aout. »
Dans la liste des mariages gaciliens de 1646 à 1747, le pasteur, qui à l’époque enregistrait les unions, s’assurait qu’ils remarquaient parfois les vocations des jeunes qui se mariaient. Quant aux jeunes filles, on peut penser que leur occupation principale est de rester à la maison pour faire la cuisine, le ménage, élever les enfants, tout en apportant une aide précieuse à leurs maris lorsqu’ils travaillent sur place ou cousent ou filent.
Les professions exercées par les hommes peuvent être divisées en cinq grandes catégories d’
· Occupation du sol ;
· Profession de la maison ;
· Le métier de la bouche ;
· Le métier de l’étoffe ;
· Profession libérale.
Cependant, il convient de noter que différentes catégories se chevauchent parfois. Le laboureur cultive ainsi du lin et du chanvre, transforme souvent cette matière première et même tisse des tissus puis les vend. De plus, au sein d’une catégorie, on peut produire et vendre en même temps, c’est-à-dire qu’un artisan est aussi un commerçant, et la distinction entre eux n’est souvent pas facile à faire. Ainsi, le tisserand fabrique ses toiles et peut ensuite très bien les vendre.
À partir de 1830, le conseil municipal est constitué comme suit : Mathurin Robert, maire, Pierre Etrillard, député, Constant Orinel, Jean-Marie Hersart, Julien Saulnier, Louis Poligné, Jean-Marie Puissant, Pierre-Mathurin Soulaine, Louis Cheval, Pierre Gautier, Jean Bruc et Yves Dubois. Avec le seul consentement du conseil municipal et le soutien spécifique des quatre commissaires de la ville, il a osé exécuter, sans architectes, à ses risques et périls, avec l’avancement financier. Et malgré des remboursements incertains, la construction de l’hôtel de Ville polyvalente qui sera plus tard la fierté de la ville pendant de nombreuses années. M. Robert veut avoir une architecture élégante et audacieuse, qui se démarque suffisamment pour attirer constamment l’attention des visiteurs.
Dépouillée de l’espace propice aux foires et à ses marchés phares, La Gacilly doit disposer d’un très grand parc des expositions et être très fonctionnelle. Situé à l’ouest de la rue Bernard, il a été construit sur un terrain clos et prairie appelée Lasalle, la superficie du terrain de 80 et 49 centiares, excluant la largeur d’origine de la route, achetée par la ville. Le 3 décembre 1840 avec le montant total de 4 092,50 fr. Cette place est nommée Place Robert en l’honneur de Mathurin-Marie-Joseph Robert, maire de La Gacilly, à l’origine de nombreuses découvertes gaciliennes ; il est le centre et le pilier du progrès de sa patrie.
La conquête de la Gaule par les Romains marque le début d’une énorme révolution sociale et religieuse : l’influence des Romains a provoqué des changements significatifs dans la manifestation du culte gaulois, mais elle n’a pas disparu. Les prêtres ont continué à sacrifier leurs victimes, à ramasser du gui de chêne et à rendre justice, mais les druides ont perdu leurs droits civils. En persécutant les prêtres, les conquérants ont tenté de gagner le peuple, et en confondant, par exemple, les Gaulois avec les dieux romains, ils ont facilité la transition vers le polythéisme, confondant ainsi les deux religions : les teutoniques sont devenus Mercure et Belém est devenu Apo Luo et Camuel sont devenus Mars. En revanche, les zones rurales se sont montrées résistantes à la nouveauté des importations. C’est le cas de la péninsule armoricaine, qui évite l’assimilation du gréco-latin. Si ce manque de monuments religieux romains est causé par les ravages du temps en Bretagne, il est aussi causé par les ravages des hommes.
Au pays de Vannes, comme dans le reste de la Gaule, il y avait deux religions au moment de l’émergence du christianisme : le druidisme indigène et le polythéisme romain. Après la Pentecôte, les apôtres ont d’abord prêché aux Juifs et aux non-juifs, puis vers l’an 35 apr. J.-C., ils se sont dispersés pour prêcher en Asie, en Afrique et plus tard en Europe. Clair prend sa décision et se rend à Votre Cap tout en prêchant. Il a parcouru l’Armorique dans toutes les directions pendant 26 ans. Clair est-il allé à La Gacilly lors de ses excursions ? Certains le pensent, mais les preuves sont rares. Il couvrait pratiquement les Civitates de Venise. La frontière de Namnets à l’est était vilaine, et donc Bains-sur-Oust, Redon, Renac et Sixt-sur-Aff faisaient partie du diocèse de Vannes ainsi que Langon. La frontière avec le diocèse de Saint-Malo passait également entre ce Plou et Saint-Ganton à Port de Roche. Ellée à l’ouest était la frontière et au sud était la mer. La vaste forêt couvrant le centre de l’Armorique et de l’Oust formait la frontière nord de cette région épiscopale.